1 / La recherche du stage et l'entreprise d'accueil

La première année à l'ISEFAC Bachelor s'achève à peine, qu'il faut repartir sur un stage de 2 mois. La recherche de celui-ci a été malheureusement chamboulée par la crise sanitaire. J'ai donc dû redoubler d'effort seul dans mon logement universitaire avec mon ordinateur, pour obtenir le Graal ou presque ! Mais qui a été mon sauveur ?

Sur quelles pistes me suis-je aventuré ?

Mon objectif initial était de trouver un stage de mai à juin 2020. Effectivement, je souhaitais le débuter après les partiels et pouvoir enchaîner sur une saison pour financer mes études. J'ai donc commencé mes recherches fin 2019 afin d'avoir le temps d'obtenir d'autres opportunités en cas d'échec.

Les entreprises qui font rêver...

Je me suis tourné tout d'abord vers une très grande entreprise dans le domaine du divertissement et notamment du jeu vidéo : Webedia basée à Paris. Elle est spécialisée dans les médias en ligne et détient par exemple le site d'actualités Jeuxvidéo.com, premier site de France en termes de gaming. Je souhaitais devenir rédacteur chez eux. J'ai déjà eu une expérience comme bénévole avec un autre site où j'ai rédigé presque 80 articles sur la scène esportive du célèbre jeu de tir Counter-Strike : Global Offensive. Celle-ci m'a donné goût à la rédaction et j'ai donc voulu approfondir cette compétence pour voir si c'est ce que je voulais faire plus tard. J'ai donc postulé à plusieurs offres notamment dans le Brand Services (connecteur une audience avec sa passion) et directement sur le site dédié au gaming. J'ai obtenu plusieurs réponses ce qui est déjà bien ! Cependant, celles-ci étaient négatives pour les raisons suivantes : modification du poste demandé, équipe complète et enfin la crise sanitaire !
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Une autre très grande structure française du milieu est bien évidemment Ubisoft qui ont des studios dans plusieurs villes de France comme Bordeaux, Annecy, Paris... C'est une offre de la capitale qui m'a interpellé, le nom du poste est le suivant : assistant coordination activités sociales et culturelles. Un job qui était loin de ce que j'avais pu rechercher jusque-là, mais qui me plaisait car il consiste pour faire simple à rendre plus heureux les salariés de l'entreprise ! On n'a pas donné suite à ma candidature, car ils ont trouvé un profil qui correspondait plus à leurs attentes en termes d'expérience et de compétences. Mais ce n'est pas grave ! Je garde cette idée sous la main...

Une initiative plus originale !

Entre-temps et grâce à mon statut d'autoentrepreneur comme coursier à vélo, je me suis inscrit à un événement professionnel appelé le CCI Starter Meeting de Nantes. J'ai pu y rencontrer de nombreux créateurs mais aussi créatrices d'entreprise et ainsi me procurer de nouvelles opportunités de stage. J'étais le plus jeune de ce rassemblement, je suis donc un peu sorti du lot lors des nombreux speed meeting réalisés. Aucune d'entre-elles n'étaient tournées vers mon secteur de prédilection malheureusement mais je me suis tout de même fait de bons contacts. Par exemple, IVES se présente comme le copilote des nouveaux entrepreneurs en ligne. Leur projet m'intéressait et ils m'ont invité à leur envoyer une candidature. Je me suis donc proposé pour les aider dans la partie communication, marketing ou encore événementiel. Finalement, ils n'avaient plus de besoins pour la période demandée. Un autre échec, mais ce rendez-vous a été une expérience enrichissante pour mon réseau !

Je peux dire merci à LinkedIn.

Mine de rien l'année scolaire touche à sa fin, on est déjà en avril et les seconds partiels arrivent déjà ! Il est grand temps de trouver enfin ce précieux stage, malgré le confinement généralisée et les espoirs qui s'amenuisent avec... Après avoir envoyé des candidatures spontanées, rempli des formulaires de contacts, contacté des personnes même sur Tweeter et user de la traditionnelle méthode "CV + lettre de motivation". Il faut que je tente une autre méthode ! J'utilisais déjà LinkedIn depuis le début de cette première année d'étude, suite aux conseils d'un intervenant de l'école en "Techniques de recherche d'emploi". Cela pour me créer un réseau professionnel et par conséquent trouver un stage plus facilement. J'ai donc imaginé une autre technique sur cette plateforme incontournable aujourd'hui. Je me suis donné l'objectif de partager un post par jour sur mes centres d'intérêt afin d'attirer de potentiels recruteurs. Le premier "article" portait sur le premier événement esport de Renault Sport Racing avec la Team Vitality. Il n'y a pas eu un énorme engouement autour de celui-ci mais nous allons voir qu'il va rapidement porter ces fruits...

Très peu de temps après, je publie un autre post contenant mon CV et précisant ma demande. Et là, miracle ! Un commentaire de la part d'un certain Tom Turschwel, directeur et fondateur de Racing Media qui a certainement jeté un coup d'œil sur le précédent post... Il me dit tout simplement de le contacter avec un message privé. S'ensuit donc un échange, quelques mails et un CV personnalisé (même pas besoin de lettre de motivation) et me voilà enfin avec un stage entre les mains ! Je deviens alors assistant chef de projets, de mi-avril à mi-juin et en télétravail en raison du confinement. Je m'apprête à découvrir dans mon 18 mètres carré de Nantes, une agence de communication bordelaise spécialisée dans le sport automobile. Elle veut se lancer dans l'esport car les vraies courses sont annulées ou reportées !

C'est quoi Racing Media ?

Avant de présenter l'entreprise en elle-même, je vais vous parler de son créateur : Tom Turschwel. C'est un étudiant baigné dans le sport automobile depuis ces plus jeunes années. Il a participé à de nombreuses compétitions de karts où il a pu briller à plusieurs reprises. Tom a également eu une expérience de rédacteur durant plus d'un an pour le site FranceRacing.fr. Il a pu interviewer des athlètes et jouer le rôle du commentateur pour le championnat de France F4 (monoplace). Il a même été pilote de développement pour préparer un karting 100 % électrique ! Son rêve de toujours était de devenir pilote professionnel. Cependant, cet objectif est aujourd'hui mis de côté car le parcours pour y arriver est extrêmement sélectif... Heureusement, il a su rebondir et au cours de ses études à l'EFAP (école des nouveaux métiers de la communication), l'étudiant est devenu entrepreneur avec Racing Media fondée en février 2019.

L'objectif de sa structure est d'assurer le rayonnement des jeunes pilotes. Du repérage à la signature du contrat avec les meilleures équipes, il accompagne les athlètes dans leur carrière et leur communication. Il élabore la stratégie digitale d'acteurs du sport automobile, Tom assure leur présence sur les réseaux sociaux en animant leur communauté. Il créé également des sites web sur mesure, pour offrir aux partenaires une réelle visibilité sur Internet. Enfin , la création graphique fait aussi partie de ses missions. Il élabore des supports visuels en utilisant une charte graphie imaginée en collaboration avec le client.
Une autre partie de son travail mais bien liée à la précédente est le sponsoring. Il accompagne les pilotes dans la recherche de sponsors, sans qui ils ne pourraient tout simplement pas rouler. Ils construisent ensemble la bonne stratégie de recherche et mettent sur pieds des dossiers dynamiques et percutants pour convaincre les potentiels investisseurs. Par la suite, il propose de faire le point chaque semaine sur l'avancée des démarches et les retours positifs ou négatifs. Il est même capable d'organiser des repas, soirées, journées circuit pour les fans et sponsors afin de les remercier et fidéliser !

" Il n'hésite pas à suivre ses clients sur les circuits chaque week-end ou presque, partout en Europe "

Parmi ses clients, on peut trouver la Team CMR (Classic & Modern Racing) engagée en GT3 World Challenge Europe, la catégorie reine des voitures Grand Tourisme avec l'appui du prestigieux constructeur britannique Bentley. Elle est également présente au sein de la catégorie GT4 pour le championnat de France. Cette fois-ci en collaboration avec le mythique constructeur japonais Toyota. Elle a même participé cette année aux très célèbres 24 Heures du Mans pour la première fois (malheureusement à huis clos) !
Tom Turswel est donc un étudiant très entreprenant et ambitieux, passionné par la course depuis toujours. Il n'hésite pas à suivre ses clients sur les circuits chaque week-end ou presque, partout en Europe (Allemagne, Belgique, Italie, Espagne, Pays-Bas...) pour assurer leur rayonnement !